L'Extorsion du surtravail de la femme en Haute Guinée: la mobilité comme mode de recherche d'autonomie?

Autores/as

  • Mabetty Toure Université de Sonfonia/Conakry

DOI:

https://doi.org/10.26754/ojs_geoph/geoph.2018703284

Palabras clave:

Extorsion, genre, filière, mobilité, autonomie

Resumen

En Haute Guinée, les rapports de genre sont marqués par les inégalités et la domination. Les rapports au travail mettent en lumière l’importance et la diversité des formes de surtravail et d’exploitation des femmes et des cadets1 par les hommes. La structure de la société malinké permet d’établir la place de chaque membre dans la prise de décisions et d’exécution des travaux dans les champs. L’agriculture se pratique différemment selon le sexe et l’âge, ce qui crée des rapports de force défavorables aux femmes qui n’ont pas accès aux moyens de production et ne contrôlent pas les ressources. Cet article se propose de montrer qu’en dépit des immenses efforts dans le domaine de la production de la richesse familiale où les femmes mettent en valeur leur force de travail et celle des
enfants, leur place ne correspond pas à leur apport économique. Victimes d’extorsion du surtravail, elles développent des activités annexes à celles domestiques comme l’exploitation du néré ou du karité à travers des mobilités pour satisfaire les besoins de leurs familles.

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Publicado

2018-12-19

Cómo citar

Toure, M. (2018). L’Extorsion du surtravail de la femme en Haute Guinée: la mobilité comme mode de recherche d’autonomie?. Geographicalia, (70), 130–155. https://doi.org/10.26754/ojs_geoph/geoph.2018703284

Número

Sección

Artículos