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Les pratiques d'enseignement de l'album et du conte chez les enseignants québécois: résultats d'une enquête au primaire

Auteurs

  • Martin Lépine, Ph. D.

DOI :

https://doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.201944813

Résumé

La compétence Apprécier des oeuvres littéraires du Programme de formation de l’école québécoise
pour le primaire constitue un contexte tout désigné pour intégrer en classe les albums et les contes
(MEQ, 2001/MELS, 2006). Or, il y a quelques années, seulement un enseignant du primaire sur cinq
disait travailler souvent la compétence littéraire (MELS, 2007) et, pour ce faire, les oeuvres littéraires
étaient encore peu sollicitées (Giasson et St-Laurent, 1999). Peu de données, en particulier au Québec,
permettaient alors de connaitre la place de la littérature à l’école, les pratiques des enseignants et
les difficultés qu’ils rencontrent à l’occasion de l’exploitation des oeuvres littéraires, dont les albums
et les contes (Dezutter et al., 2007). Afin de combler en partie cette absence d’enquêtes récentes en
ce domaine et dans le but de mieux comprendre les pratiques d’enseignement et les conceptions
d’enseignants à propos de la lecture/appréciation des oeuvres littéraires, nous avons mené dans le
cadre de notre recherche doctorale une enquête par questionnaire auprès d’enseignants québécois des trois cycles du primaire (N=518). Nous poursuivions ainsi trois objectifs : 1) identifier et décrire les
pratiques déclarées d’enseignement relatives aux activités, au matériel et à l’évaluation; 2) identifier
et décrire les conceptions d’enseignants du primaire à propos des prescriptions ministérielles, de la
lecture/appréciation et de son enseignement; 3) comparer ces pratiques et ces conceptions selon les
cycles. Les principaux résultats montrent que les enseignants québécois du primaire disent que le
matériel utilisé chaque semaine pour leur enseignement de la lecture/appréciation est dorénavant
constitué principalement d’oeuvres littéraires intégrales (66,2 %) de formes/genres variés surtout
narratifs (album : 81,3 %; roman : 61,2 %; conte : 55,3 %). En ce qui concerne spécifiquement l’album
et le conte, les enseignants du premier cycle du primaire (97,1%, p=0,00) déclarent davantage se
servir des albums que leurs collègues des deuxième (78,5%) et troisième cycles (64,3%); le conte est
exploité plus souvent au premier cycle (67,9%, p=0,00) qu’au deuxième (58,3%) et qu’au troisième
cycle (36,9%), mais dans une moindre mesure que l’album. Dans cet article, nous présentons, à partir
de ces résultats, les pratiques d’enseignement déclarées autour de ces deux formes/genres littéraires, et
ce, sur un continuum du premier au troisième cycle du primaire.
Mots clés : pratiques d’enseignement, album, conte, lecture/appréciation, Québec

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Publiée

2020-10-09 — Mis à jour le 2020-10-10

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Comment citer

Lépine, Ph. D., M. (2020). Les pratiques d’enseignement de l’album et du conte chez les enseignants québécois: résultats d’une enquête au primaire. Ondina - Ondine, (4), 143–159. https://doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.201944813 (Original work published 9 octobre 2020)

Numéro

Rubrique

3- Enseigner le conte et l’album à l’école