L’architecture dans les anciens comtés de Roussillon et de Cerdagne (1450-1550)
DOI:
https://doi.org/10.26754/ojs_artigrama/artigrama.2008237807Resumen
De entre los territorios que conformaban la Corona de Aragón, los antiguos condados del Rosellón y la Cerdaña son los que conocieron un periodo más turbulento entre 1450 y 1550. Situados entre los intereses de los reyes de Francia y Aragón, los condados son ocupados y la ciudad de Perpiñán sitiada en varias ocasiones. Estos acontecimientos son determinantes y explican, en primer lugar, en lo que a la arquitectura se refiere, el predominio de la arquitectura militar y la desaparición de las grandes fábricas. En lo referente a la historiografía conviene advertir que si bien desde principios del siglo XIX la política cultural apoya el movimiento histórico y arqueológico, el patrimonio redescubierto es esencialmente medieval. La arquitectura del Renacimiento interesa poco. En los condados, las construcciones conservadas de este periodo se concentran en Perpiñán. Un corpus restringido que, afortunadamente, cuenta con importantes muestras tanto en la arquitectura civil cuanto en la arquitectura religiosa y conventual. Este conjunto, confrontado a las recientes investigaciones en archivos, permite realizar un primer estado de la cuestión, tanto desde un punto de vista estilístico como social o técnico. La constatación es inapelable. Aunque los territorios de la Corona de Aragón continúan siendo centros activos de producción arquitectónica entre 1450 y 1550, los antiguos condados del Rosellón y de la Cerdaña son una excepción. La ausencia de grandes maestros, el uso de motivos tradicionales por parte de una mano de obra poco cualificados, la preferencia concedida a las técnicas sencillas, la ausencia de modelos contemporáneos son, por tanto, prueba de una tradición constructiva desaparecida.
Des territoires composant la couronne d’Aragon, les anciens comtés de Roussillon et deCerdagne sont ceux qui connurent entre 1450 et 1550 la période la plus troublée. Au cœurdes enjeux de pouvoir opposant rois de France et d’Aragon, les comtés sont occupés et la villede Perpignan assiégée à plusieurs reprises. Ces évènements sont déterminants. Concernant d’abord l’architecture, ils expliquent la domination de l’architecture militaire et la disparition des grands chantiers. S’agissant, ensuite, de l’historiographie: si, dès le début du XIXe siècle, la politique culturelle soutient le mouvement historique et archéologique, le patrimoinere découvert est essentiellement médiéval. L’architecture de la Renaissance intéresse peu. Dansles comtés, les constructions conservées pour cette période se concentrent à Perpignan. Un corpus restreint qui, fort heureusement, concerne autant l’architecture civile que l’architecturereligieuse et conventuelle. Cet ensemble, confronté aux récentes recherches en archives, permetde réaliser un premier état de la question, tant d’un point de vue stylistique que social outechnique. Le constat est sans appel. Si les territoires de la Couronne d’Aragon restent uncentre actif de production architecturale entre 1450 et 1550, les anciens comtés font exception. L’absence de grands maîtres, l’utilisation de motifs traditionnels par une main-d’œuvrepeu qualifiée, la préférence donnée aux techniques sommaires, l’absence de modèles contemporains, sont autant de preuves d’une tradition disparue.
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