Paysage de Fantasy... : la rédemption et l'errance dans "Fullmetal Alchemist"
DOI :
https://doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.201822961Résumé
Tout propos critique tenu sur Fullmetal Alchemist s'adosse à l'énorme corps-toile vibrant d'une œuvre aux multiples supports, aux ramifications quasi-infinies, archétype de la culture jeune « mainstream ». Il n'en demeure pas moins qu'au cœur des récits serpente le fil rouge – le grand Chemin que chaque être doit suivre, de sa naissance à sa disparition, puis de sa disparition à son salut ; au « voyage inattendu » il n'est en effet pas de retour, le cheminement s'exerçant à l'intérieur de sa propre psyché au moins autant qu'en traversant les mondes – ou les temps – dans le grand chamboulement de la fantasy. C'est le voyage initiatique de deux frères, Edward et Alphonse Elric, qui semble le plus riche en interprétations : ayant essayé de ramener leur mère à la vie par une opération alchimique ratée, ils perdent leur intégrité corporelle... mais ne meurent pas ; ils partent, ils voyagent, ils font de leur mémoire un temps secret, une révolte. Leur quête ressemble au fond à la nôtre, elle est exemplaire : un jour ou l’autre, il faut mettre pied à terre et accepter la loi des autres, avant que les guetteurs ne fassent signe, que la nuit s’achève, et que le sens afflue.
Mots-clés : alchimie ; résurrection ; fraternité ; dystopie ; fantasy
Téléchargements
Téléchargements
Publiée
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
Creative Commons License 4.0.
Los autores son los depositarios del copyright Creative Commons
##plugins.generic.dates.accepted## 2019-03-14
##plugins.generic.dates.published## 2019-03-15