Scenographie de l’album iconotextuel et scenographie de sa lecture en classe. De quelques références qui se revelent problématiques
DOI :
https://doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.201944745Résumé
Notre corpus est composé d’un programme de formation à la lecture littéraire à partir de l’album
et de préparations de séquences de classe par les étudiants, futurs enseignants de primaire. Deux
références majeures ont été retenues, qui guident le choix et l’analyse des albums aussi bien que les
préparations des étudiants : il s’agit de la catégorisation de S. Van der Linden, qui distingue rapports
de redondance, collaboration, disjonction entre texte et images, et de l’opposition posée par Isabelle
Nières-Chevrel entre le narrateur verbal et le narrateur visuel. Nous montrons comment ces deux
références se révèlent impertinentes pour analyser et faire lire efficacement en classe trois albums
rassemblés parce qu’ils semblent posséder un point commun (« contradiction entre narrateur en mots
et narrateur en images »). Il s’agit de Mon chat le plus bête du monde, de Balthazar ! et de L’Afrique de
Zigomar. S’il y a bien dans ces trois albums un hiatus entre texte et images, les rapports texte/images
sont dans chacun de nature et de statut différents, les problèmes de compréhension, qui vont se poser
aux élèves, sont dans chaque cas singuliers et non liés à la double narration supposée. Nous proposons
une analyse alternative de ces albums et une scénographie didactique singulière pour que se résolvent
les problèmes de compréhension détectés.
Mots-clés : albums (Mon chat le plus bête du monde - Balthazar ! L’Afrique de Zigomar), relations
texte/images, rapport à la vérité, problèmes de compréhension, scénographie didactique.
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- 2020-10-11 (2)
- 2020-10-09 (1)
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