"La poésie pratique la destruction": "Maniluvios" (1972), de José-Miguel Ullán

Authors

  • Raquel Lledós Universidad de Zaragoza

DOI:

https://doi.org/10.26754/ojs_tropelias/tropelias.19999-105714

Keywords:

José-Miguel Ullán, Roland Barthes

Abstract

José-Miguel Ullán, dans la poétique manuscrite qui préside Maniluvios (1972), présente le livre comme un "retable sans auleur". Dans un entretien au revue Triunfo, le poète exprime son refus a l'alibi biographique qui soutien la lecture, l'interpretation, comme Roland Barthes l'avait exposé dans son article "La mort de l'auteur" (1968). La disparition, ou, au moins, le masquage de l'auteur se matérialise dans les poèmes, espace oú coexistent des voix hétérogènes, oú le montage s'instaure comme principe constructif, l'hasard comme loi. La poésie practique la destruction, consigne qui prétend la subversion face au discours du pouvoir, qui proclame la volonté d'habiter les limites du langage, du poeme.

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Published

1999-12-01

How to Cite

Lledós, R. (1999). "La poésie pratique la destruction": "Maniluvios" (1972), de José-Miguel Ullán. Tropelías: Review of Literary Theory and Comparative Literature, (9-10), 269–280. https://doi.org/10.26754/ojs_tropelias/tropelias.19999-105714

Issue

Section

Papers